Découvrez la méthode d’évaluation des gains globaux liés à l’exposition aux paramètres de qualité d’air intérieur (particules PM2.5 et radon) dans les habitations AVANT puis APRÉS rénovation énergétique.
Rapport méthodologie et application sur un échantillon d’habitation
Cette étude a pour objectif de valoriser économiquement les impacts sanitaires de la rénovation énergétique. Cela est réalisé en se basant sur l’exploitation des mesures de particules PM2.5 et de radon de l’échantillon de logements enquêtés avant et après rénovation dans le cadre du projet Qualité Sanitaire et Energétique des rénovations (QSE). La méthode adoptée repose sur une valorisation monétaire des effets sanitaires, en utilisant des fonctions dose-réponse issues de la littérature scientifique. Les effets considérés incluent à la fois la mortalité et la morbidité en prenant en compte plusieurs dimensions : les pertes de production, la perte de bien-être, ainsi que les dépenses de santé supportées par l’Assurance Maladie (soins de ville, hospitalisations dans des établissements de santé publics ou privés, indemnités journalières).
Les résultats de l’étude sont organisés en deux catégories :
1. Nombre de cas attribuables
Cette catégorie correspond au nombre de cas d’effets sanitaires liés à la rénovation énergétique, évalués en fonction des niveaux de pollution avant et après rénovation. Une diminution du niveau de pollution après rénovation (variation négative) indique une réduction des risques sanitaires, tandis qu’une augmentation (variation positive) reflète une hausse des risques.
2. Valorisation monétaire des impacts sanitaires
Cette catégorie mesure la valorisation économique des effets sanitaires attribuables à la rénovation, incluant à la fois la mortalité et la morbidité (perte de bien-être, perte de production, dépenses de santé supportées par l’Assurance Maladie). Si la rénovation entraîne une baisse du niveau de pollution (variation négative), la valeur calculée représente les coûts évités, considérés comme des bénéfices. À l’inverse, une augmentation du niveau de pollution (variation positive) est interprétée comme un coût supplémentaire induit par la rénovation.
Outil d’évaluation
À partir des concentrations en particules PM2.5 et en radon mesurées AVANT puis APRES la rénovation énergétique d’un logement ou d’un parc de logements, il est possible d’évaluer les gains sanitaires induits par les travaux à l’aide de cet outil Excel. Les données nécessaires pour effectuer cette évaluation incluent le nombre de ménages concernés, le nombre d’occupants par logement, ainsi que l’âge des occupants.
En savoir plus :
- sur le projet QSE – QUARTET